Institut Saint Paul

Découvrir notre histoire

Depuis 1991, les deux établissements se sont regroupés. Fier de son présent, l’Institut Saint Paul a trouvé ses racines et sa solidité dans son Histoire, fort de ses projets il est résolument tourné vers l’Avenir.

La célébration du tricentenaire de l’Enseignement Catholique à Dourdan, se concrétise dans notre nouvelle identité : L’institut Saint-Paul.

1693-1835

Les Filles de l'Instruction Chrétienne

En Octobre 1693, la Communauté des Filles de l’Instruction Chrétienne s’installe dans « un grand corps de bâtiment avec plusieurs dépendances et jardin, situé au bas de la rue d’Authon », qui constitue les locaux de l’actuelle Ecole Notre-Dame…

En fait, l’origine de la Communauté remonte à 1658, date à laquelle « huit pauvres Filles » de Dourdan, s’installèrent dans une maison rue de la Haute Foulerie, et ouvrirent pour les petites filles indigentes de la ville, une école gratuite. 

En 1678, Mme Servin, découvre, lors d’une visite à Dourdan à la suite de la princesse Marguerite-Louise d’Orléans, grande duchesse de Toscane, le mérite et le dévouement de ces « pauvres filles ». Elle leur offre de partager leur œuvre et de leur donner une règle. Elles acceptent volontiers, à condition que Mme Servin devienne leur supérieure. Ayant vendu tous ses biens, Mme Servin achète par contrat, le 20 juillet 1693, les bâtiments de la rue d’Authon et y installe la Communauté en Octobre 1693.

La Communauté s’organise et obtient toutes les autorisations d’enseigner, d’abord religieuses de l’Evêque de Chartres, Mgr Godet des Marais, puis civiles par lettres patentes du Roi Louis XIV en 1697. « Dans la nouvelle Maison, dite Maison de la Communauté, il y avait deux classes bien distinctes, l’une pour les pensionnaires que la réputation de l’établissement avait attirées de fort loin et en grand nombre, l’autre, non moins bien tenue, pour l’instruction gratuite de toutes les petites filles pauvres de la ville, auxquelles des maîtresses choisies apprenaient comme aux pensionnaires, à lire, écrire, calculer, prier Dieu et travailler. Ce travail consistait à coudre, filer, broder, faire de la dentelle et surtout des bas, des gants, des mitaines et des bourses à l’aiguille, en laine, fil, coton et soie ».

La Communauté de l’Instruction Chrétienne fut dissoute le 28 novembre 1835.

1835-1965

Les soeurs de Saint-Paul de Chartres

Cette même année 1835, les sœurs de Saint-Paul de Chartres reprennent l’Institution en ajoutant à l’Ecole et au Pensionnat une « salle d’asile » (ancêtre des classes enfantines), grâce au concours de la ville et de bienfaiteurs… La Maison de la rue d’Authon est l’objet de transactions compliquées. La ville, qui depuis 1845 est propriétaire de l’immeuble, le cède aux sœurs de Saint-Paul de Chartres en 1854. Vers 1860, les sœurs se voient confier la direction de l’école communale de la ville. « Dourdan (avec Saint-Chéron) à la particularité de posséder une école publique de filles confiée à une congrégation ». En 1880, l’école communale comprend 80 élèves, la « salle d’asile », 120 enfants garçons et filles, le pensionnat, 150 élèves en 5 classes.

A la suite des nouvelles lois du 7 juillet 1904, sur l’enseignement, un directeur laïc est nommé à l’école communale où les sœurs ne peuvent plus enseigner. Elles conservent cependant les classes enfantines et le pensionnat. Le 22 juin 1912, la préfecture du département de Seine et Oise signifie la fermeture des établissements appartenant aux sœurs de Saint-Paul de Chartres à Dourdan.

1913-1973

école notre-dame

L’école Notre-Dame vit le jour à la rentrée scolaire d’octobre 1913. Mgr Gibier, évêque de Versailles, venait de bénir les locaux, situés rue Neuve (actuellement rue Debertrand) où l’école s’installa. La première directrice fut Mme Richier.

Une longue période de 1928 à 1956, fut marquée par la personnalité de Mme Berthier et de ses filles, les Demoiselles Berthier, auxquelles l’Abbé Fleury, curé de Dourdan, confia la direction et l’enseignement dans cette école rue Debertrand. De nombreuses dourdannaises se souviennent de cette époque…

En 1967, l’école Notre-Dame fut transférée dans les locaux de la rue de l’Abbé Fèvre, ancienne rue d’Authon. Comprenant 3 classes primaires et une classe enfantine, elle obtenait de fonctionner sous contrat simple.

Pour donner une continuité à ses élèves du primaire, l’école Notre-Dame s’agrandit, en 1970, de deux classes secondaires (6ème et 5ème), sous contrat simple. Elles furent plus tard installées dans les locaux de la rue Debertrand. Jusque là, toutes ces classes étaient réservées aux filles. La mixité arrive timidement en 1971.

école jeanne d'arc

Il y avait quand même une école libre de garçons !

En 1929, trois paroissiens avaient acheté les bâtiments de la rue d’Etampes et y avaient installé l’Institution Jeanne d’Arc. MM. Pagès et Plessis en furent les premiers directeurs. En 1945, M. Palmantier prit la direction de l’établissement qui comprenait les classes primaires et le cours complémentaire.

Il était aidé dans sa tâche par M. Van Roy, Melle Raguin puis plus tard M. Dieux. En 1973, date où M. Palmentier prit sa retraite bien méritée, l’institution comprenait 140 élèves, dont 38 pensionnaires. Là, ce sont les garçons de Dourdan et des environs qui se souviennent !

A PARTIR DE 1973

école notre-dame et collège jeanne d'arc

Le rapprochement du collège Jeanne d’Arc et de l’école Notre-Dame commence en 1973, devient effectif en 1975 et aboutit en 1979 à la fusion des cours complémentaires et des écoles primaires. Avec la loi sur les écoles et les collèges, chaque établissement a son autonomie et sa propre direction.

Le collège Jeanne d’Arc obtient le contrat d’association ; ses locaux sont répartis rue Debertrand et rue d’Etampes. L’école Notre-Dame est donc redevenue depuis 1979 une école primaire, avec classes enfantines sous contrat simple. Mme Philippon en assure la direction de 1983 à 1996.

Au départ en retraite de M. Van Roy, en 1989, M. Guégan prend la direction du collègeJeanne d’Arc. Depuis 1991, les deux établissements se sont regroupés. En 1993, Mme Philippon pour l’école et M. Guégan pour le collège assurent la direction de l’Institut.

Depuis septembre 1996, Madame OLLIER assure la Direction de l’école Notre Dame. Elle a succédé à Madame PHILIPPON qui a développé et dynamisé l’école. Aujourd’hui 15 classes, maternelles et primaires, dont un regroupement d’adaptation ouvert répondent aux besoins de tous et sont symbole de notre caractère propre.

De nouveaux bâtiments ont vu le jour en juin 1998. En septembre 2000, Madame OLLIER obtient le contrat d’association pour l’école.

Monsieur GUEGAN, Chef d’établissement du collège Jeanne d’Arc prend sa retraite en 2007. La mission de coordination est confiée à Madame OLLIER. Madame HAMELIN prend la direction du collège jusqu’en 2012. Madame FUSIER lui succède jusqu’en 2016. Depuis septembre 2016, Monsieur Cédric HEBERT a été nommé à ce poste. 

Développement de l’immobilier sur l’Institut Saint Paul :

Depuis 1998, de nouveaux bâtiments ont vu le jour. Le dernier en date étant le bâtiment « Denis THIROUIN » comprenant la restauration scolaire et 3 salles de classe (musique, arts plastiques et technologie).

Soumises à la loi des établissements recevant du public, les deux unités vont voir, dans les prochaines années, les espaces intérieurs évoluer de façon à accueillir toute personne à mobilité réduite.

1693-1835

Les Filles de l'Instruction Chrétienne

En Octobre 1693, la Communauté des Filles de l’Instruction Chrétienne s’installe dans « un grand corps de bâtiment avec plusieurs dépendances et jardin, situé au bas de la rue d’Authon », qui constitue les locaux de l’actuelle Ecole Notre-Dame…

En fait, l’origine de la Communauté remonte à 1658, date à laquelle « huit pauvres Filles » de Dourdan, s’installèrent dans une maison rue de la Haute Foulerie, et ouvrirent pour les petites filles indigentes de la ville, une école gratuite. 

En 1678, Mme Servin, découvre, lors d’une visite à Dourdan à la suite de la princesse Marguerite-Louise d’Orléans, grande duchesse de Toscane, le mérite et le dévouement de ces « pauvres filles ». Elle leur offre de partager leur œuvre et de leur donner une règle. Elles acceptent volontiers, à condition que Mme Servin devienne leur supérieure. Ayant vendu tous ses biens, Mme Servin achète par contrat, le 20 juillet 1693, les bâtiments de la rue d’Authon et y installe la Communauté en Octobre 1693.

1835-1965

Les soeurs de Saint-Paul de Chartres

Cette même année 1835, les sœurs de Saint-Paul de Chartres reprennent l’Institution en ajoutant à l’Ecole et au Pensionnat une « salle d’asile » (ancêtre des classes enfantines), grâce au concours de la ville et de bienfaiteurs… La Maison de la rue d’Authon est l’objet de transactions compliquées. La ville, qui depuis 1845 est propriétaire de l’immeuble, le cède aux sœurs de Saint-Paul de Chartres en 1854. Vers 1860, les sœurs se voient confier la direction de l’école communale de la ville. « Dourdan (avec Saint-Chéron) à la particularité de posséder une école publique de filles confiée à une congrégation ». En 1880, l’école communale comprend 80 élèves, la « salle d’asile », 120 enfants garçons et filles, le pensionnat, 150 élèves en 5 classes.

1965-1973

école notre-dame

L’école Notre-Dame vit le jour à la rentrée scolaire d’octobre 1913. Mgr Gibier, évêque de Versailles, venait de bénir les locaux, situés rue Neuve (actuellement rue Debertrand) où l’école s’installa. La première directrice fut Mme Richier.

Une longue période de 1928 à 1956, fut marquée par la personnalité de Mme Berthier et de ses filles, les Demoiselles Berthier, auxquelles l’Abbé Fleury, curé de Dourdan, confia la direction et l’enseignement dans cette école rue Debertrand. De nombreuses dourdannaises se souviennent de cette époque…

En 1967, l’école Notre-Dame fut transférée dans les locaux de la rue de l’Abbé Fèvre, ancienne rue d’Authon. Comprenant 3 classes primaires et une classe enfantine, elle obtenait de fonctionner sous contrat simple.

école jeanne d'arc

Il y avait quand même une école libre de garçons !

En 1929, trois paroissiens avaient acheté les bâtiments de la rue d’Etampes et y avaient installé l’Institution Jeanne d’Arc. MM. Pagès et Plessis en furent les premiers directeurs. En 1945, M. Palmentier prit la direction de l’établissement qui comprenait les classes primaires et le cours complémentaire.

A PARTIR DE 1973

école notre-dame et collège jeanne d'arc

Le rapprochement du collège Jeanne d’Arc et de l’école Notre-Dame commence en 1973, devient effectif en 1975 et aboutit en 1979 à la fusion des cours complémentaires et des écoles primaires. Avec la loi sur les écoles et les collèges, chaque établissement a son autonomie et sa propre direction.

La Communauté s’organise et obtient toutes les autorisations d’enseigner, d’abord religieuses de l’Evêque de Chartres, Mgr Godet des Marais, puis civiles par lettres patentes du Roi Louis XIV en 1697. « Dans la nouvelle Maison, dite Maison de la Communauté, il y avait deux classes bien distinctes, l’une pour les pensionnaires que la réputation de l’établissement avait attirées de fort loin et en grand nombre, l’autre, non moins bien tenue, pour l’instruction gratuite de toutes les petites filles pauvres de la ville, auxquelles des maîtresses choisies apprenaient comme aux pensionnaires, à lire, écrire, calculer, prier Dieu et travailler. Ce travail consistait à coudre, filer, broder, faire de la dentelle et surtout des bas, des gants, des mitaines et des bourses à l’aiguille, en laine, fil, coton et soie ».

La Communauté de l’Instruction Chrétienne fut dissoute le 28 novembre 1835.

 

 

A la suite des nouvelles lois du 7 juillet 1904, sur l’enseignement, un directeur laïc est nommé à l’école communale où les sœurs ne peuvent plus enseigner. Elles conservent cependant les classes enfantines et le pensionnat. Le 22 juin 1912, la préfecture du département de Seine et Oise signifie la fermeture des établissements appartenant aux sœurs de Saint-Paul de Chartres à Dourdan.



Pour donner une continuité à ses élèves du primaire, l’école Notre-Dame s’agrandit, en 1970, de deux classes secondaires (6ème et 5ème), sous contrat simple. Elles furent plus tard installées dans les locaux de la rue Debertrand. Jusque là, toutes ces classes étaient réservées aux filles. La mixité arrive timidement en 1971.

 

Il était aidé dans sa tâche par M. Van Roy, Melle Raguin puis plus tard M. Dieux. En 1973, date où M. Palmentier prit sa retraite bien méritée, l’institution comprenait 140 élèves, dont 38 pensionnaires. Là, ce sont les garçons de Dourdan et des environs qui se souviennent !

 

Le collège Jeanne d’Arc obtient le contrat d’association ; ses locaux sont répartis rue Debertrand et rue d’Etampes. L’école Notre-Dame est donc redevenue depuis 1979 une école primaire, avec classes enfantines sous contrat simple.